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Ministère des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des Territoires

Les murs des salles ayant abrité les CRD de vulgarisation du PNADT – qui avaient été suspendus à cause de la COVID 19 – ont rendu l’écho d’un débat passionné suscité par notamment la question des limites des communes. 

Le sujet avait été « effleuré » lors des précédents CRD qui ont été interrompus à cause de la propagation de la pandémie de COVID 19. A Tambacounda et Louga notamment, la question des limites des communes a été abordée, franchement, par les acteurs territoriaux. 

A Fatick et à Kaolack, la tonalité a semblé monter d’un cran. Dans chacune de ces régions, les acteurs des collectivités territoriales ont fait chorus ! La commune de Nioro demande l’élargissement de son assiette foncière en concertation avec ses voisins. 

Khelcom Biram soulève la question des limites et souhaite que certaines incohérences soient corrigées comme le fait que ses registres d’état civil sont restés à Mbadakhoune. 

La commune Keur Maba Diakhou Bâ a une tout autre préoccupation : que les limites avec la Gambie soient précisées. Elle déplore la qualité du réseau téléphonique à cause des effets provenant de son voisin gambien et pose ainsi le débat sur les enjeux de l’aménagement numérique des axes et territoires frontaliers. 

La problématique de la gestion foncière a été posée sur la table par la commune de Ndiago qui sollicite le partage des outils cartographiques pour aider dans la prise de décision. La même requête a été émise par le représentant du maire de Kaolack pour mise à disposition de l’observatoire cartographique national (ONT) et du visa de localisation. 

Selon la commune de Latmingué, le salut ne pourrait venir que de l’intercommunalité. Plus explicite et partant d’un cas ponctuel, Taïba Niassène estime que l’intercommunalité est un impératif pour les communes aux alentours. Seulement, embraye l’élu local, résiste la difficulté liée au contenu juridique relatif à l’inexistence du décret d’application de l’intercommunalité. 

L’intercommunalité pourrait être une solution pour la mise en place de projets structurants. Et le maire de Taïba, qui est par ailleurs le président de l’entente des communes du bassin versant de Keur Diatta, propose dans la foulée une connexion entre les deux cités religieuses de Taiba Niassène et Médina Baye.

Dans la même veine, le Directeur général de l’ANAT préconise le recours aux outils techniques pour renforcer l’organisation de l’espace national. Au sujet de l’intercommunalité, Mamadou DJIGO déclare que les communes doivent agir en coopération mais pas en compétitivité pour des intérêts individuels. 

De son côté, M. Omar Guèye ministre en charge des collectivités territoriale et de l’aménagement du territoire, dira que des outils cartographiques de suivi seront mis à la disposition des acteurs déconcentrés et décentralisés.

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