Le Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Modou Diagne Fada, a présidé la cérémonie d’ouverture des Assises Sénégalo-Marocaines de la Décentralisation. Au nom de son Excellence le Président de la République Monsieur Macky SALL, la bienvenue à tous les hôtes, en cette terre sénégalaise, terre de Téranga et d’hospitalité.
Selon le Ministre Modou Diagne Fada, leur participation à ces Assises Sénégalo-Marocaines de la Décentralisation pour partager leurs expériences renforce sa conviction qu’ensemble, unis dans les principes de la fraternité et de la coopération, il est possible de faire face aux énormes défis de la décentralisation, de la gouvernance et du développement territorial. Ainsi, il a remercié l’Association marocaine des Présidents de Conseils communaux et l’Association des Maires du Sénégal pour les efforts déployés pour faciliter la tenue de ces Assises sénégalo-marocaines de la Décentralisation qui ont pour principal objectif le renforcement de la diplomatie des territoires.
Les relations historiques entre le Maroc et le Sénégal se sont d’abord forgées à travers les échanges commerciaux très anciens, la religion, mais aussi par un mythique sentiment de fraternité et de solidarité vécu et entretenu par nos peuples, a rappelé le Ministre. Il a souligné les convergences de vue entre les deux États sur toutes les questions touchant les volets économiques et culturels, mais aussi, sur celles afférentes à la paix et aux nouveaux équilibres devant régir le monde actuel. Et cette dynamique entre les deux pays se prolonge et s’affirme, de plus en plus, au niveau local, ouvrant ainsi les bases d’un renforcement de la coopération décentralisée sud-sud.
Le ministre Modou Diagne Fada a précisé que les deux gouvernements ont opté pour une politique de décentralisation audacieuse, sous-tendue par une volonté réelle de territorialisation des politiques publiques. Les Assises sénégalo-marocaines de la Décentralisation vont offrir, ainsi, un espace d’échanges et de réflexion collective de nature à améliorer nos outils et nos politiques de décentralisation. C’est pour cette raison qu’elles ont suscité un vif intérêt de la part des élus, mais aussi, de la part des gouvernements des deux pays.